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A partir des découpages des superpositions
précédentes, nous avons rassemblé divers éléments afin de recomposer un
visage commun de La femme en bleu au béret et de l'autoportrait
à la palette de 1906.

De nombreux traits sont identiques :
- Les sourcils.
- L'œil en amande.
- Le trait sinueux partant de la racine
du sourcil à la base du nez.
- Le trait sinueux avec les boucles de
chaque côté, marquant un nez épais qui est celui de Picasso.
- Le trait axial de la bouche
- Les lèvres qui forment la bouche qui
est celle de Picasso.
En
résumé,
- La femme en bleu au béret est
un autoportrait de Picasso où celui-ci s'est projeté, avec peut-être
le souvenir des prostituées de 1901. Il avait l'habitude de ce genre
de transfiguration. Ce sont ses propres traits qui sont en base dans
le portrait de La femme en bleu au béret. Ce constat est particulièrement
frappant pour la bouche et le nez.
- Dans La Célestine, il y a beaucoup de
Picasso, mais il existe quelques traits du modèle, saisis dans le vif
ou mémorisés.
- La Célestine et La femme en bleu au béret
sont des `` figures - symboles´´.
- Elles ont de très grandes similitudes
et un grand nombre de points communs avec l'autoportrait à la palette
de 1906. Les traits de Picasso se retrouvent dans pratiquement tous
ses portraits avec des facettes différentes. Il en est le centre, la
base. Une étude effectuée sur le portrait de Gertrude Stein par le Metropolitan
Museum de New York arrive à la même conclusion.
En conclusion,
ces signes, ces traits qui sont fondamentalement
propres à Picasso et qui sont, en base, ses propres traits authentifient,
au même titre que l'écriture, ces portraits de Picasso.
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